Spleen idéal et puissance de frappe du rap français sont déclinés au cours d’un samedi des Nuits de haute volée, avec Dinos en tête d’affiche très attendue.
Cinq albums en cinq ans, des collaborations par dizaines, des salles de plus en plus grandes et ce n’est pas fini : toujours en mouvement, Dinos a su imposer durablement son art de la punchline et sa poésie en clair-obscur. Doutes et regard sans concession guident ses morceaux, comme ils façonnent ceux de Lala &ce. Avec son rap qui parle « des meufs vraies », d’amour et de spleen, la Lyonnaise d’origine allie précision de productions denses et textes personnels. Son flow nonchalant et brumeux fait à nouveau mouche sur Solstice, deuxième album paru en février. Parler de soi sans faux semblant, c’est aussi la voie qu’a choisie Marguerite Thiam sur Comme les grands, impressionnant premier essai aux allures de confession cathartique, aux frontières du rap et d’une pop électronique ultra moderne.
Soutien aux premières parties