Dans un seul en scène tendre et émouvant, le comédien Vincent Dedienne s’empare du journal de Jean-Luc Lagarce pour dresser un portrait intime du célèbre dramaturge.
De son engagement dans le théâtre – alors qu’il est encore très jeune – à sa disparition en 1995 à seulement 38 ans, l’auteur de Juste la fin du monde a tenu un journal, que l’on peut lire comme l’envers d’une œuvre aujourd’hui célébrée et jouée dans le monde entier, étudiée dans les lycées et les universités. Dans ces quelques 800 pages dessinant le portrait d’un jeune homme drôle et solitaire, relatant un parcours et des rencontres mais aussi les avatars d’une époque, Vincent Dedienne a choisi de tirer un fil intime et personnel, où poignent la solitude, le sexe et la maladie. Avec élégance, dans une mise en scène à la fois sobre et sophistiquée signée Johanny Bert, le comédien embrasse cette langue intense et sinueuse, qui avance par tâtonnements à la recherche de la vérité la plus vive.
Mis en scène, scénographie et direction d’acteur : Johanny Bert Assistante à la mise en scène : Lucie Grunstein Adaptation et interprétation : Vincent Dedienne Dessinatrice au plateau : Irène Vignaud Création lumières : Robin Laporte Création silhouette : Amélie Madeline Costumes : Alma Bousquet Vincent Dedienne habillé par Agnès B.
Production : Théâtre de l’Atelier En partenariat avec le Théâtre de Romette.